[spectre] BUYING SEX IS NOT A SPORT
Louise Desrenards
louise.desrenards at free.fr
Mon Jun 12 00:34:08 CEST 2006
The Coalition Against Trafficking in Women (CATW) is launching a campaign
against sport/sex tourism in Germany during the World Cup Football Games,
2006. It is called “Buying Sex is Not a Sport: No to Germany’s Prostitution
of Women during the World Cup Games.” Please sign on to the CATW
International Campaign and forward it to networks, organisations, political
representatives and individuals for their action and signatures.
CATW Report 2005
Author(s): Coalition Against Trafficking in Women-International
CATW Annual Report 2005.
To sign whatever is your language:
http://catwepetition.ouvaton.org/php/index.php
BUYING SEX IS NOT A SPORT, BUYING SEX IS NOT A SPORT: No To Germany’s
Prostitution of Women During the World Cup Games in 2006
Download the petition's text [pdf - 94 Kb] [rtf - 8 Ko]
ACHETER DU SEXE N'EST PAS UN SPORT
Télécharger le texte de la pétition [pdf - 100 Ko] [rtf - 8 Ko]
SEX KAUFEN IST KEIN SPORT
downloaden Sie den Text [pdf - 100 Ko] [rtf - 8 Ko]
COMPRAR SEXO NO ES UN DEPORTE
Descargue el texto de la petición [pdf - 100 Ko] [rtf - 8 Ko]
COMPRAR SEXO NÃO É UM DESPORTO
download o texto da petição [pdf - 91 Ko]
COMPRARE IL SESSO NON É UNO SPORT
Trasferisca il testo della petizione [pdf - 91 Ko] [rtf - 8 Ko]
H ΑΓΟΡΑ ΤΟΥ ΣΕΞ ΔΕΝ ΕΙΝΑΙ ΣΠΟΡ
Download [pdf - 91 Ko]
FUHUŞ BİR SPOR DEĞİLDİR
Download [pdf - 157 Ko]
Calling from
http://www.catwinternational.org
No To Germany’s Prostitution of Women
During the World Cup Games in 2006
Le dimanche 11 Juin 2006
120583 signatures
Ce chiffre tient compte des signatures papier reçues (48937).
If you've got a problem for validation, please send a mail to the
ADMINISTRATOR:
Contact at gilgam dot com
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Pardon pour n'être que francophone dans les lignes suivantes, quoiqu'elles
ne concernent pas que la francophonie.
Ici http://catwepetition.ouvaton.org est une pétition contre le dispositif
institutionnel de la prostitution déclaré et informé en Allemagne comme
événement conjoint et simultané du Mondial.
Je pense que contre les apparences depuis "l'aube de l'humanité" comme on
dit, n'est-ce pas, "le plus vieux métier du monde", ’il y a un gros débat
sur ce problème, qui engage non seulement l’intelligence collective mais de
plus la survie de la société, aux mortifications évidentes quand la
prostitution devient le marché alternatif de la disparition de l'économie de
la production, et l'addiction de la consommation en place des libertés, a
fortiori peut-être une partie du sponsoring d'une compétition sportive
mondiale en démocratie européenne.
Tout d’abord on aurait pu croire forclos le débat politique à propos de la
la sexuation de la prostitution comme son marché, sinon l’organisation
sociale particulière de ce travail, d’autant plus qu’il existe le transgenre
et que tout aujourd’hui soit “marchandisable” aujolurd'hui.
De fait, la réalité s'installe tout au contraire quand il s'agit du contexte
strictement conjugal, dans le monde occidental. Par exemple en France nous
assistons à un accroissement annuel de la violence dominante des hommes
contre les femmes, et non l'inverse, l'année dernière connaissant un
millier de femmes tuées sous les coups ou des suites des coups de leurs
conjoints mâles (mariés ou non mariés), dans une moyenne environ de
2.000.000 de femmes déclarées victimes de violences conjugales, dont plus de
400 femmes tuées de cette façon ordinaire, chaque année, depuis moins d'une
dizaine d'années : soit plus d’une femme par jour les meilleures années
mourant sous les coups “naturellement/socialement” dominants de son conjoint
— http://www.sosfemmes.com/violences/violences_chiffres.htm ; ce qui tend à
prouver que la large domination de la sexuation ‘naturelle” des hommes sur
les femmes demeure non seulement active, mais se généralise et s'accroît
dans des pays dont les citoyens idéologiquement affirment accomplir le
contraire...
C’est en premier lieu la question culturelle qui attribue l’irrépressible
pulsion sexuelle aux mâles humains, sans les distinguer de ce point de vue
des animaux, ce qui cependant attribue une faculté culturelle à la femme.
Mais faculté consentie à la femme aussitôt déniée par sa prostitution
"naturelle" qui soumet la femme à l’a-culturation, par exemple sexuelle des
hommes, par conséquent.
Dans les conditions d’une telle machine sémiotique, dynamique, il s’agit de
l’intégration des hommes et des femmes à un avilissement de la communauté
humaine en général, par l’installation d’un archaïsme idéologique substitué
à la culture, selon lequel un pouvoir hiérarchique serait donc nécessaire
pour dominer les pulsions diffuses. Ceci étant à l’opposé de la tendance
darwinienne, selon laquelle l’éducation directe et indirecte construisant la
culture dans un processus lent de l'apprentissage (d'une génération, comme
de la conscience de la succession des générations) permet à la communauté
humaine d’installer des libertés “non naturelles” (ce que Patrick Tort
repère comme l’effet réversif de l’évolution chez Darwin), en quoi il y
aurait une autonomie relative de l'espèce humaine dans le régime général de
l'évolution.
Toute autre position que Darwinienne en matière de progrès par la culture
est insoutenable, pour qui prétend défendre la possibilité pragmatique des
libertés, de la république, de la démocratie, ou même des conseils
autonomes, ou autonomes fédérés. Comme dans les "foyers" et les familles, ou
dans la rue entre passants quine se connaissent pas.
Je ferai d’autre part remarquer que cela vaut pour les crimes de guerre de
toute nature, toujours attribuables au pouvoir viril du guerrier armé d’une
idéologie supplémentaire par exemple nationaliste, ou au nécessaire
défoulement de la peur au combat... MAIS IL SE TROUVE QUE CES CRIMES SOIENT
APPELES DES CRIMES. On punit les crimes de guerre y compris le viol des
femmes dans ce cadre, pour en réprimer le prosélytisme. C’est donc bien que
les pulsions attribuées au déchaînement des crimes de guerre sont non
seulement répréhensibles mais réputés pouvant et devant être contenues par
les citoyens devenus militaires, et contrôlés par leur hiérarchie. Chaque
acteur des crimes de guerre est responsable à son propre niveau devant la
loi.
Néanmoins, il se poursuit contradictoirement de dénier socialement
l’importance de l’éducation comme objet du dépassement des pulsions
“naturelles”, d’autant plus dans une société qui a accompli l’extension à
tous les domaines du cycle intégré de la marchandise (critique de l’économie
politique et économie libidinale comprises) fusionnant : le désir, la
réalisation du désir, la pulsion, et installant à ce seul effet l‘addiction.
La seule réalité sociale de la prostitution c’est l’exploitation de l’homme
par l’homme à deux niveaux : celui (ou celle mais on voit en quoi cela est
de toutes façons configuré dans une sexuation de la domination) qui taxe
d’une plus value le corps productif de la (ou le) prostitué( e ) pour en
récupérer les fruits, le moins pire étant l’auto exploitation ; et d'autre
part, celui de l’homme improductif muté en machine de consommation fondée
par la pulsion désirante comme voie exclusive de la réalisation du geste
économique, conditionné — ce que l’on qualifie à tort de culture (ce qui
supposerait au contraire des pactes symboliques incontestables aux yeux de
toute la diversité de la communauté concernée) — réinterprétant
idéologiquement le désir.
Et cette logique de la pulsion virile sexuelle et de son objet de production
sous la forme de la domination sexuée et de la consommation de la
marchandise sexuelle, comme échange légitime de la marchandise naturelle et
de la nature comme marchandise, n’étant qu’un rapport social représentatif
de toute la société, se trouve le plus manifeste du système général, car
gagé sur une représentation idéologique de la nature première du corps
humain, dans le jouir sans se reproduire (y compris, donc, contre les
églises d'où tout les malentendus dans le monde radical contre la morale).
Pourtant, l'homosexualité autorisée a bien confirmé dans les faits du don
naturel du corps et de ses propres ressources que point n'est besoin de se
reproduire pour jouir ni pour aimer jouir sans se mettre en situation de
violenter. Même s'il en est pour souhaiter reproduire les conditions de la
famille.
La question de la prostitution est donc et reste toujours, quel que soit le
contexte et les protagonistes, une configuration culturelle naturaliste de
la sexuation hétérosexuelle, même si cette configuration peut se reproduire
de façon abstraite dans d'autres configurations. En quoi il n'est de
question en matière de prostitution qu'idéologique, ou impropre à ce qui est
exprimé à travers le fait qu'on la défende ou qu'on ne la défende pas.
Il ne faut pas se laisser surprendre que loin de régresser, au contraire, la
violence conjugale des hommes à l’égard des femmes, comme celle des parents
à l’égard des enfants, s’accroissent d’une façon épouvantable chaque année,
d’autant plus que la raréfaction de l’argent s’opère dans un cadre croissant
de l’addiction produite par le système de la vente et de la communication au
service de la marchandise, et du pouvoir qui l’opère et s’en sert, après que
le projet de l’éducation se soit refondé dans l’idéologie naturelle de la
domination (sexe et marchandise), dans des pays par exemple européens, qui
autrefois ont pu se donner les moyens de le combattre sur les bancs de
l’école publique, dès la maternelle et le primaire.
Ce qui fait que, loin de paraître une anecdote à mes yeux, le fait de la
transparence absolue de l’esclavage sexuel attribué au bienfait de la paix
publique, lors la coupe mondiale de football, référant à la fois au crime de
guerre et à la violence conjugale dans une version pacifiée de l’événement
guerrier et de la masse double sous la forme la plus largement collective du
sport sur le terrain et dans les gradins, révèle le sport non seulement
comme une solution globale alternative à la guerre, mais de plus globalement
et définitivement alternative à l’éducation.
Ce qui porte le sport à une dimension de la manipulation des masses sous la
domination légitime leurs pulsions (comme de toutes autres intentions ou
insurrections, étant installée cette domination elle règne de toutes façons
généralement, à bon entendeur salut) par les pouvoirs, à l’image de la
prostitution comme pratique non seulement de l’exploitation ordinaire de la
femme par l’homme, mais de la domination ordinaire et normale de l’homme de
la masse sur la femme de la masse, jamais encore atteintes de façon aussi
obscène par les pouvoirs qui le manifestent.
En quoi l’homme inculte est délégué par le pouvoir pour dominer la femme au
cas où émergente de la prostitution elle resterait socialement “cultivée”,
je veux dire cultivée contre la fatalité naturelle de la guerre ou de la
domination de l'homme par l'homme.
Pour moi c’est donc l’événement d’un niveau jamais atteint de l’aliénation
sociale du peuple global et de son organisation, et l'information de ce qui
dès lors sera attendu des peuples d'Europe : faire taire les femmes (celles
par lesquelles l’espèce sociable serait-elle primitive reste à se reproduire
et à transmettre la langue, accrues des hommes "non virils", qui ne seraient
pas des hommes tant qu'ils ne revendiqueraient pas les pulsions de leur
domination, et par conséquent aux yeux de ceux qui ont tissé cette
stratégie, qui ne seraient que des sous-hommes.
Ce qui est un maximum de l'idéologie raciste émergente jamais atteinte
depuis des jeux de Berlin en 1936, dans les meta-transformations du racisme
aujourd'hui à l'égard de la masse elle-même, n'étant même plus à séduire ni
à convaincre pour régner, juste à manipuler pour acheter, racisme du pouvoir
à l'égard des administrés ainsi déguisé et déplacé opportunément par ceux
qui pourtant, d'autre part, se flagellent d'avoir tant fauté dans leur
histoire.
Ce n'est donc pas "Messieurs à vos couilles ! Mais "messieurs, prouvez nous
la hauteur de votre domination et votre identité virile pour la justifier,
en vidant vos couilles et donc comme on dit vulgairement, ainsi vous aurez
définitivement baissé vos pantalons..."
Quant à nous les femmes, est-ce le moment de rendre notre tablier ?
Et bien, qu'est ce qu'ils doivent rire les Chinois de l'amour du Tao...
devant un tel enterrement de l'économie de la production.
Toute plaisanterie mise à part, il ne faut pas s’étonner que tout cela
s’effectue au moment même de la guerre armée totale en place de système et
des rapports de production, comme solution sociale globale pour le monde en
cas de crise économique insolvable par le système imposé, avec quelques
intermèdes sportifs... Qui en renverraient un miroir positif ou fatal.
Que de temps et de sens passés depuis le mondial 1998 en France.
L.
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