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<body bgcolor="#FFFFFF" text="#000000">
<p><tt>streamed on <a class="moz-txt-link-freetext"
href="http://www.p-node.org">http://www.p-node.org</a> </tt><br>
<tt>now on air <br>
</tt></p>
<p><tt>notes : presentations in french only<br>
</tt></p>
<p><tt>x<br>
</tt></p>
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</tt></p>
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</tt></p>
<p><tt><font style="font-size: 20px; line-height: 100%;"
color="#ff0010">Samedi 27 août. </font></tt><tt><font
style="font-size: 20px; line-height: 100%;" color="#000">Première
journée des conférences.<br>
</font></tt><tt><strong>9h30 – Accueil petit-déjeuner.</strong></tt></p>
<p> <tt><strong><br>
10h30 – Bernard Aspe.<br>
Figures de la division politique, pour un seul monde.</strong></tt><tt><br>
</tt><tt> On pense souvent la division politique à partir de
l'antagonisme entre deux figures ennemies - le paradigme en est
le couple marxien : bourgeois et prolétaires. Cette vision a été
contestée depuis quelques décennies, parce qu'elle semblait
écraser la multiplicité des formes que pouvait prendre les
conflictualités politiques. Cette multiplicité a finalement été
pensée comme prolifération de «mondes». Cela a pu nous faire
oublier deux choses : premièrement, que l'enjeu de la politique
est, plus que jamais, le monde un, le monde pris dans son unité
réelle, qui s'impose à tous les «mondes». Deuxièmement, que la
politique appelle le travail de l'antagonisme entre deux camps
ennemis.</tt><tt><br>
</tt> <tt><br>
</tt> <tt><strong>11h – Joëlle Zask. <br>
Culture de la terre, culture de soi, cultures du monde.</strong></tt><tt><br>
</tt><tt> Il s'agira de réfléchir sur les liens entre
l'agriculture (non industrielle) et l'essor des valeurs
démocratiques au cours de l'histoire. On commencera par
interroger les raisons pour lesquelles les paysans ont été
exclus de cette histoire, réputée exclusivement urbaine, et on
se saisira de la figure du cultivateur comme d'une combinaison
entre paysan et jardinier pour montrer qu'à la lumière de ses
activités, l'opposition entre l'individuel et le collectif
souvent associée à la « démocratie » se dissout, pour notre plus
grande utilité. </tt><tt><br>
</tt> <tt><strong><br>
14h – Joëlle Lallemand. <br>
Peut-on se passer des pesticides ?</strong></tt><tt><br>
</tt><tt> Joëlle Lallemand fera un état des lieux des problèmes
sanitaires, environnementaux et même agricoles, posés par
l'utilisation des pesticides. Elle donnera aussi des pistes pour
des alternatives plus durables en agricultures et discutera des
raisons pour lesquelles elles ne sont pas mises en oeuvre.</tt><tt><br>
</tt> <tt><br>
</tt> <tt><strong>14h45 – Raphaël Larrère. </strong></tt><tt><br>
</tt><tt> Retour sur le rapport de 1978 : Désertification ou
annexion de l'espace rural ? L'exemple du plateau de
Millevaches. </tt><tt><br>
</tt> <tt><br>
</tt> <tt><strong>15h30 – Frédéric Lagarde. <br>
</strong></tt><tt>Des landes, des tourbières, des espèces
animales et végétales et les changements globaux. Dix ans
d'études des milieux. </tt><tt><br>
</tt> <tt><br>
</tt> <tt><strong>16h15 – Johanna Corbin. </strong></tt><tt><br>
</tt><tt> Échanges autour des pratiques agricoles de la ferme de
Lachaud et balade sur le site.</tt><tt><br>
</tt> <tt><br>
</tt> <tt><strong>18h – Projection de deux films de Raymonde
Carasco.</strong></tt><tt><br>
</tt><tt> En présence de Régis Hébraud. Tarahumaras 78, 30 mins,
1979. La fêlure du temps 1/5. L'avant – Les apaches, 38 mins,
2003. Films tournés en 16 mm au nord du mexique chez les indiens
Tarahumaras. </tt><tt><br>
</tt> <tt><br>
</tt> <tt><br>
</tt> <tt><strong>21h30 – Performance audiovisuelle de Samon
Takahashi. HELVETICALIA (l'invention du Brésil par les
Suisses)</strong></tt><tt> </tt><tt><br>
</tt><tt> Conférence/performance audiovisuelle sur l'identité
suisse du Brésil et la naissance du trading international de
commodités. La conférence Helveticalia est une fiction sur
l'identité brésilienne, supposée être nourrie par des origines
suisses. Paris et São Paulo se rejoignent ici en tant
qu'inventions identitaires. Elle sera suivie de TROPICALPEN :
L'effroyable vérité.</tt><tt><br>
</tt> <tt><br>
</tt> <tt><br>
</tt> <tt><font style="font-size: 20px; line-height: 100%;"
color="#ff0010">Dimanche 28 août. </font></tt><tt><font
style="font-size: 20px; line-height: 100%;" color="#000">Seconde
journée des conférences.<br>
</font></tt><tt><font color="#000"><br>
<strong>10h – Martin Préaud.<br>
Éléments d'une écologie politique aborigène : Loi, Pays,
Culture.</strong><br>
Éléments d'une écologie politique aborigène : Loi, Pays,
Culture.<br>
Cette présentation, après une rapide présentation de la
situation historique des Aborigènes d'Australie et des
Insulaires du Détroit de Torres, explorera, à partir
d'exemples tirés de mes terrains dans le Kimberley, quelques
éléments de leur rapport au monde et à leurs milieux :
rituels, parenté et autres modalités contemporaines de soins
apporté à leurs Pays.<br>
<br>
<strong>11h – Florence Brunois Pasina. <br>
Le cosmos forestier à l'épreuve des droits environnementaux.</strong><br>
À l'appui de son ethnographie menée de 1994 à 2016 auprès de
la tribu Kasua de Nouvelle Guinee, Florence Brunois Pasina
illustrera les différentes normes environnementales véhiculées
par les divers acteurs du développement venus convoiter les
richesses du cosmos forestier Kasua. Cet exposé témoignera de
ces rencontres aux figures imposées comme des limites et
scandales que soulève inexorablement l'application des normes
environnementales issues de l'Occident.<br>
<br>
<strong><br>
14h – Denis Chartier.</strong><br>
<strong>En chemin vers une écologie politique et orphique.</strong><br>
L'objet de cette communication est d'exposer les prémices
d'une écologie politique orphique, proposition théorique et
pratique de mobilisation des sens, de l'indicible & de
l'écologie politique visant à se désenvoûter de la sorcellerie
capitaliste et à construire les politiques de l'Anthropocène.
<br>
<br>
<strong>14h45 – Nastassja Martin. <br>
Instabilités environnementales et métamorphoses animistes en
Alaska.</strong><br>
Nastassja Martin partagera son expérience ethnographique chez
une société de chasseurs Athapascan en évoquant les enjeux
environnementaux, politiques et cosmologiques qui traversent
le territoire alaskien et questionnent l'Occident au sens
large. <br>
<br>
<strong>15h30 – Stéphanie Tselouiko. <br>
La forêt existe t-elle ? Le monde des Xikrin d'Amazonie. </strong><br>
Une question qui peut paraître surprenante pour traiter d'un
sujet qui se situe en Amazonie brésilienne. Je propose de
discuter la dichotomie village-forêt d'un point de vue
ontologique et symbolique, il s'agit de remettre en question
les théories qui décrivent l'organisation du monde des Xikrin
selon un « gradient social » dans lequel le village représente
le pôle social et la forêt, le pôle sauvage et asocial.<br>
<br>
<strong>16h15 – Résistance et intelligence collective.<br>
Kawsak Sacha (la Forêt vivante) du Peuple Kichwa de
Sarayaku.</strong><br>
<br>
<strong>À partir de 17h – JULIEN CLAUSS et TCP DUMP Orchestra.
BULLES.</strong><br>
En clôture des rencontres, Julien Clauss activera Bulles en
compagnie du TCP Dump Orchestra en trio quadriphonique. Bulles
est une performance sonore en équilibre entre sculpture
acoustique et fluctuation électronique. Destinées à
s'installer dans de vastes étendues naturelles, les Bulles de
l'artiste sont des échos à leur propre environnement. Les
matières sonores qui y sont projetées nous reviennent comme de
nouveaux éléments résonnant dans l'espace.<br>
<br>
<br>
</font></tt></p>
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