[spectre] Of World Cup : Return to the "bare life"
Louise Desrenards
louise.desrenards at free.fr
Mon Jul 10 12:59:50 CEST 2006
Apologize for my francophone writing, 'sincerely not able to do it
otherwise). As one subject of 2007 Documenta is "Bare life" can be not
outside of the subject what follows on World cup about a double whim...
EN DEUX COUPS DE TÊTE : RETOUR A LA VRAIE VIE
Maintenant c'est ici en FR environnée de EU plus limitée qu'illimitée qu'il
faudra redresser la situation de façon urgente est-ce encore possible? car
la société civile n'est surement pas un terrain de jeu.
Quant au communatarisme dont les médias français accablent ZZ sous
la réplique à une insulte présumée, il est non seulement infirmisant pour la
cause des sportifs eux-mêmes (champion mais bête autre version du "sois
belle et tais-toi") mais encore plus lamentable à voir comme en France on
nourrit toujours ce petit racisme insidieux à l'égard des arabes originaires
d'Algérie quelque fut leur camp autrefois on dit toujours originaire
d'Algérie, même dans wikipédia ! (décidément wikipédia est de plus en plus
louche) même si Zidane est né en France et affiche une carte d'identité de
nationalité française, depuis toujours.
Dans ses premières pages du matin, "The Guardian" n'a pas commencé à
informer d'une insulte "sexuelle à la mère ou à l'épouse", mais plus
ordinairement euro-globale de "terroriste" et même si au cours de la journée
l'information a été gommée des compte-rendus, le Nouvel Observateur en
confirme la publication, avec d'autres venues d'Angleterre :
http://permanent.nouvelobs.com/sport/20060710.OBS4540.html
Allez les journalistes bleu blanc rouge de la Presse torpillée, il faudrait
commencer à réveiller autrement vos popularités que par le populisme
"bonhomme", de sinistre mémoire...
Quant au vif du sujet : franchement, on croit rêver que le public
oublie le climat métropolitain francophone abject dans lequel nous nous
trouvons, notamment à propos de "nos" footballeurs évidemment pas la loi
DADVSI qui est notre problème plus spécifique d'éditeurs sur Internet,
mais encore symptomatique de la perte des libertés d'expression accompagnant
le désastre économique ordinaire de la Presse, sur fonds paradoxal de
nomenklatura et des lobbies d'annnonceurs plus que d'Internet , surtout la
question de la pauvreté des banlieues, des émigrés et des immigrés, de la
fausse justice et de l'incarcération pour résolution des problèmes sociaux,
des sans papiers, des expulsions qui s'annoncent solides pendant l'été en
place de vacances, de l'omni présence de la police et du contrôle des
mouvements jusqu'au coeur de nos villes, dans un climat général de la perte
des libertés d'expression et d'existence légales et factuelles.
Alors que la médaille d'or a été substituée par la tricherie crapuleuse
héritée des années berlusconiennes dans une Italie nouvelle qui bat le
rappel de son nationalisme, sans doute pour la meilleure cause solidaire
entre les régions riches et les régions pauvres de l'Italie, mais tout de
même dans un effet de cause "nationale" qui ne décadre pas avec une quête
italienne antérieure à l'omni présence de Gladio sur le territoire européen
enraciné depuis l'Italie, celle qui laissa Gramsci en prison "jusqu'à ce
qu'il ne puisse plus penser" donc jusqu'à sa mort... Cependant, souhaitos
que la coupe d'or donner ses chances au gouvernement Prodi qui ne
démissionne pas sur la poursuite des espions, mais qui tarde beaucoup sur
l'amnistie des milliers d'incarcérés par la désinformation sous la pression
du repentir et de la délation, orchestrées par l'ancienne justice officielle
à laquelle son propre gouvernement, au terme des années de plomb, émargea.
Alors que l'Allemagne célèbre joyeusement sa médaille de bronze avec les
"putes" et cet argent venus de l'Est : au nom de quoi monsieur Domenech
Astérix oubliant la provision suffisante de potion magique (et qui a commis
plusieurs erreurs dans ses choix au cours de la dernière partie) dénie-t'il
à l'équipe de France le droit de défiler sur les Champs Élysées, pour sa
médaille d'argent, alors qu'il ne décline pas l'invitation du Président à
l'Elysée ? C'est le comble du comble du coup de force en sport à l'égard de
la population en masse et de l'équipe où elle se représente, égal au coup de
force permanent de la politique qui nous contient, réformes et "bottes de
flics". Parce que la banlieue et les cités ne seraient avant tout pas assez
accablées, on les prive de cotoyer leurs figures d'identification glorieuse
au lieu des guerres, et pour mieux les punir ou les envoyer à la guerre ?!
Ce qui arme le dernier "coup de boule" de Zidane comme le début d'un autre
combat, intégré celui-ci, pas représenté. Parce qu'un mythe n'est pas une
idole, il se fonde toujours sur une faiblesse héroïque, jamais sur un idéal.
Le jeu fatal joué par Sarkozy pendant cette coupe du monde, son cabinet
informant d'abord de la régularisation massive puis lui-même l'infirmant
parlant de "sélection" de sa voix de ministre, etc... Lui, Zidane le super
sélectionné par son excellence, n'aura pas voulu, après tout, porter les
couleurs de la victoire renforçant un gouvernement scélérat dans une version
du pire des nationalismes identitaires, sur fond de castes dirigeantes, que
nous ayons connu en France depuis les années Vichyste avec force de loi.
Il faut le dire et le répéter, le geste de Zidane n'est pas une bavure c'est
un bras d'honneur ; sans doute une démission critique, sinon réfléchie du
moins nourrie en l'homme symptomatique de l'environnement, plaque sensible
du volcan sur lequel on prétend installer les prochaines présidentielles
dans une société plurielle qui est déniée comme un avantage, et jouée en
termes d'épuration, en France.
Depuis le moment où il hésitait à accepter sa dernière sélection pour le
mondial, il y avait malaise, seule sa dignité propre était en cause et celle
de ses amis, que peut être il est loin d'avoir déshonorés hier soir, bien au
contraire, par le geste de l'insoumis. Étrangement son brassard de capitaine
le dérangeait, quittait son bras, depuis le début de la dernière partie
(mais déjà antérieurement), on le lui a fixé de force pour les autres ; il
ne chantait pas haut et à juste titre l'hymne national de même que Bartès et
Thuram. Thuram savait probablement le dégoût de Zidane à voir comme il le
relayait et le renforçait en co-leader positif.
Loin d'être un "con" comme aurait dit monsieur Lang sur les Champs Elysées,
Zidane est d'abord, à l'aube de se retirer du football, redevenu un citoyen
prêt à d'autres combats... Ses deux derniers coups de boule,le manqué manqué
et le manqué réussi ont une allure de cérémonie iniatique du passage.
Ce type est propre, son argent gagé sur l'usure de son corps et sa dignité
politique sont réellement l'objet paradoxal de sa gloire, dans le monde
prostitué où nous nous trouvons et dont il a fait partie. Il a engagé sa
dignité critique dans ce coup de tête décidé in extremis ; il n'y a qu'à
regarder les images ce n'est pas impulsif. C'est un renoncement. Il quitte
le stade sur un signe politique.
Voici le Non à la putasserie après le non à la constitution charia à
l'ordre des polices néo-libérales registrées et casquées : L'Europe sera
fédération de la diversité ou ne sera jamais que répressive et
destructrice... Le meilleur à partager d'ici persiste et signe insoumis, la
cause critique elle-même.
En cette saison impossible ou le blanc s'appelle bleu, et le rouge s'omet,
l'option de l'équipe de France est à la couleur du chat (du chat noir,
évidemment;-)
Louise D.
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