[spectre] Reading Marguerite Audoux and Charles-Louis Philippe (About the Dedicated day to the Women)

Louise Desrenards louise.desrenards at free.fr
Tue Mar 9 02:36:49 CET 2010


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WHO ARE CHARLES-LOUIS PHILIPPE and MARGUERITE AUDOUX?


Actualité de Charles-Louis Philippe et de Marguerite Audoux

Le 8 mars 2010 par Marguerite Audoux et Charles-Louis Philippe /
préface par Aliette G. Certhoux

http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1572

Vif témoignage de Marguerite Audoux sur Charles-Louis Philippe
(1874-1909), dans la Nouvelle Revue Française en 1910. Or cette année
2009-2010 nous sommes dans la célébration de Charles-Louis Philippe,
au passage du centenaire de sa disparition le 21 décembre. Écrivain de
la perte, subtil, engagé par son réalisme social et la mélancolie
poétique, mais encore par l'ironie de son style romanesque populaire,
avec un usage de la syntaxe qui fait résonner les phrases comme des
aphorismes dialectiques ou des anagrammes philosophiques ou :

"Ce n'est pas impunément qu'on est venu jusqu'à vingt-trois ans sans
casier judiciaire" (" Bubu de Montparnasse ") ; "Deux sortes d'hommes
habitent  la Terre: ceux qui protestent  et ceux qui ne protestent
pas." (" Les chroniques du canard sauvage ") ; "On a toujours  l'air
de mentir quand on parle à des gendarmes." (" Les chroniques du canard
sauvage ") ; "C'était une galette  aux pommes de terre, chaude et
dorée, dont la croûte était tendre, parce qu'ils n'avaient  pas
beaucoup  de dents et dont la miette, pleine de beurre, fondait  dans
la bouche et y ruisselait." (" Le père Perdrix ") ; sur la morale
engagée dans la littérature : "Toutes les crises morales  de la
littérature sont les crises morales  de la bourgeoisie." (cité dans
dans " Littérature contemporaine ", par G. Le Cardonnel et Ch. Velay)
; "Le gras est aussi bon que le maigre ; dans chaque bouchée  il faut
les mêler l'un à l'autre et l'ensemble  acquiert  un goût de
noisette." (" Le père Perdrix ") ; une définition du naturalisme
(Oublier Zola) : "Il a manqué à M. Emile Zola de grands vices pour
faire une grande oeuvre" (" Les chroniques du canard sauvage ") ; "Un
sang alcoolisé coulait dans ses membres, avec des moments  d'entarin,
puis avec des moments  de bonté." ( " Bubu de Montparnasse ") --
Dicocitations.

Dès le 15 février, à l'époque, soit moins de deux mois après sa mort,
pas plus du temps imparti pour lancer une ligne éditoriale dédiée,
requérir ses contenus et les imprimer, ne fut nécessaire, pour que La
nouvelle revue française (NRF) lui rendît hommage après avoir commencé
l'année par maintenir le lien, en publiant en deux parties son dernier
roman, l'autobiographie sous un autre nom de personnage, restée
inachevée " Charles Blanchard ". On se retrouve bien lents à
ritualiser la présence ou à commémorer l'absence aujourd'hui, si on
pense par exemple à tous les petits inédits restant à traduire de
Salinger en France, et pour ne pas parler de ce qui a forgé l'histoire
des libertés républicaines et des droits égaux des citoyens, dont les
bourses de l'école publique, passés à la trappe de la littérature.
Certes, la question des droits d'auteur et des droits voisins nous
étouffe.

Il nait moins de dix ans après La Commune de Paris, dans la république
de Thiers, il meurt jeune d'une méningite, avant la première guerre
mondiale. Complication irréversible d'une typhoïde quand les
antibiotiques n'existent pas. Il est déjà reconnu même si on vient de
lui refuser un Goncourt pour " Croquignole " (1906) -- pour la
troisième fois, en dépit des efforts répétés d'Octave Mirbeau qui y
croit. Il est le novateur d'un genre romanesque au plus près de la
biographie et du documentaire, la biofiction et l'autofiction, que
Marguerite Audoux honorera de sa plume avec un grand succès (son roman
" Marie-Claire " fera un best seller traduit en neuf langues). Il
conçoit l'écriture comme une avancée dans la conquête de l'autonomie
citoyenne. Auteur engagé par une position de classe, anarchiste, bien
qu'il travaille loyalement dans l'administration du département de la
Seine, où il a trouvé un emploi confortable grâce à l'académicien
Barrès, auquel il ne cache pourtant pas ses idées contre le
nationalisme. Ainsi trouve-t-il le moyen de s'extraire du besoin. Il
se situe dans la voie des écrivains de la fonction publique, qui ne
tirent pas de leur création littéraire le principal de leurs
ressources mais de leur double statut libérent leur plume d'autant,
entre les employés de service -- sans compter les policiers -- les
administrateurs et les diplomates, depuis Stendhal jusqu'à Gérard
Klein.

Charles-Louis Philippe est l'animateur d'une avant-garde littéraire
volatile -- dont la trace n'est pas scellée par les manifestes -- dite
"groupe de Carnetin", du nom d'un village au nord de la Haute Marne où
le groupe se rassemble chaque dimanche de 1904 à 1907, dans une maison
louée en commun à un certain monsieur Terrasse, proche du peintre
Bonnard et du mouvement des nabis, dont la Revue Blanche recense les
engagements mieux que toute autre, mais elle vient de s'arrêter (1903)
lorsque le groupe prend la maison. Entre écrivains et artistes, la
plupart comme Philippe ayant un autre métier pour gagner leur vie ou
se contentant d'une petite rente ou se contentant d'une petite rente
par un père à la reconnaissance tardive d'en enfant naturel, comme
Léon-Paul Fargue dont la mère est couturière -- c'est la condition de
Marguerite Audoux passée au stade de l'atelier et de la création de
patrons lorsqu'elle rencontre le groupe --, se reconnaissent dans le
projet anarchiste économique (celui qui résulte de la rupture
politique de la seconde Internationale, en 1889). Le groupe présente
des membres stables entre Léon Werth, Francis Jourdain (peintre poète
avec lequel Léon-Paul Fargue et Maurice Thomas Tourneur créent la
revue La croisade en 1904), Michel Yell (le jeune magistrat Jules Ielh
qui se rendra connu plus tard comme écrivain), la couturière et
poètesse Marguerite Audoux (l'aînée, amenée par Iehl), le multiple
Léon-Paul Fargue (artiste musicien et poète qui traverse les
avant-gardes de sa génération toujours en quête de la suivante comme
de la précédente), Charles Chanvin (avocat et poète), Charles-Louis
Philippe, et le réseau parisien d'écrivains, d'artistes, de musiciens,
du cercle artistique et poétique de Léon-Paul Fargue, tels Maurice
Cremnitz, Louis Rouart, Maurice Ravel, Alfred Jarry (avec lequel
Fargue qui l'a rencontré au lycée a créé en 1894 la revue L'art
littéraire et qui meurt jeune, lui aussi, en 1907). Ils viennent les
saluer dans leur retraite, décontractés, et les rencontrent à Paris,
où le groupe ne se perd pas de vue... Carnetin est alors connu pour
une maison de repos et de retraite recherchée par les gens de la
scène, c'est un endroit paisible qui n'est pas déconnecté de la mode
ni des événements.

Habiter ensemble joyeusement et écrire loin de la pollution et du
tumulte. De toutes façons il y a du bonheur de vivre dans la société
contemporaine même à revenir du pire et à y bagarrer, et de s'y
rencontrer selon des affinités électives. La vie est brève et elle est
aussi destin, on ne refuse pas qu'elle puisse devenir au jour le jour
moins violente ou plus douce que les conditions les plus fatales des
existences respectives ; le pire de l'atteinte pour eux étant celle
qui pourrait être collective -- celle qui pourrait les empêcher de
s'entraider, ou l'atteinte contre le peuple entier. C'est aussi cela
ce qui lie le groupe de Carmetin, certainement une des avant-gardes
les moins dogmatiques et les plus émergentes qui aient jamais existé
dans la modernité, périphérique (donc décentrée), qui ne se regroupe
pas dans une revue qui la représente, mais au contraire se disperse et
se diffuse à l'extérieur d'elle-même... Innover les idées d'une
nouvelle littérature et des arts populaires en vivant ensemble, sans
concession sur le rappel des origines, ni sur la solidarité au-delà.
Dans le réseau agité des écoles d'Art.

Ils ont l'amitié d'André Gide, chef de file de la NRF et du dreyfusard
Octave Mirbeau (dont Léon Werth achèvera le dernier manuscrit), déjà
cité à propos de Croquignole, membre permanent de l’académie Goncourt
par la volonté testamentaire d’Edmond Goncourt. Il sera précieux à
Marguerite Audoux, pour laquelle il trouvera l’éditeur du livre qui
deviendra un Femina en 2010, ce fameux Marie-Claire qui finira par
être récupéré comme un modèle de la bonne conscience de la féminité
bourgeoise, quand au contraire en tant que femme du peuple elle est un
exemple d'autonomie y compris dans sa vie privée, dans l'hommage du
titre donné par Prouvost à un magazine féminin, créé en 1937 année de
disparition de l'auteur, magazine  toujours ouvrable aujourd'hui —
l’année où elle rendra hommage à son camarade de littérature
anarchiste Charles-Louis Philippe dans La nouvelle revue française. Ce
qui caractérise les membres du groupe n’est pas seulement leur échange
professionnel, leurs idées littéraires, et leurs débats critiques
entre amis, mais encore une grande solidarité dans leurs vies
quotidiennes.

"Combien j'aime la tendresse des rythmes, c'est du charme sans nom,
soupirer et vivre avec les génies que fit Dieu. La création n'est
belle que parce qu'on la peut chanter." dit-il, ; or Dieu ne pourrait
signifier ici la croyance (Philippe se revendiquait agnostique),
plutôt une métaphore de l'harmonie. C'est que sans concession à soi,
passant à l'acte la proposition de Verlaine selon laquelle il y aurait
de la musique en toute chose, le groupe pourrait-on dire se meut
musicalement : chaque semaine il forme une communauté en province, qui
se défait dès le début de la semaine suivante à Paris, puis se
recompose au bord de la Marne, le week end revenu... c'est un rythme
décalé pour accroître le monde, entre deux façons d'exister ensemble
en province et plus individuellement à Paris, une conception musicale
du flux de la vie. Le groupe présente cette caractéristique d'être une
synergie qui ne s'endoctrine pas elle-même d'une revue enseigne, c'est
un activisme informel du temps réel de vivre et de créer ; son impact
critique dans la production littéraire a vocation dans l'édition et la
société environnantes et de les inspirer dialectiquement, sans déroger
sur le radicalisme social. Ce n'est pas dans ce sens une avant-garde
politique (supposant le parti pour la prise du pouvoir, ou une
division des groupes, comme le seront les avant gardes suivantes).
Mouvement littéraire en présence sociale dans la vie culturelle et ses
media, action poétique de se donner une tranche de vie non conformiste
partagée, informée par les rencontres, et plus largement immergée.
Mouvement du groupe parmi les groupes, dont la virtualité
intellectuelle et la diversité sensible peuvent être considérées, par
son dynamisme ouvert et non représenté (tout le contraire du
surréalisme sous le leadership de Breton) et l'impact de son
interférence dans la société, prédictible des réseaux sociaux sur
Internet, après les avant-gardes historiques.

Marguerite Audoux est bien placée pour évoquer la sensibilité de son
camarade d'écriture, dans le large hommage rendu par la NRF... Tous
les deux tiennent un nom civil impossible, lui Louis Philippe, elle
Marguerite Donquichote. Elle originaire du Cher, lui originaire de
l'Allier, où chacun connaît sa condition de la misère pour commencer
dans la vie et là, on ne va pas tenir la comptabilité de la pauvreté
mais informer tout de même le dénuement particulier de Marguerite, qui
cumule la grande pauvreté et l'orphelinat (sa mère morte en couche
d'hémorragie ou de fièvre puerpérale et son père devenu alcoolique par
désespoir), puis d'être placée dans une ferme au lieu de poursuivre
l'école (seize ans séparent sa naissance de l'institution de l'école
publique obligatoire en France) ; sans compter ensuite les affres de
la libre sexualité féminine du petit peuple, en un temps où la
contraception n'est pas accessible et l'avortement particulièrement
dangereux. Lui, au moins, fait partie de la génération de la
scolarisation gratuite obligatoire, dont sa date de naissance ne le
sépare de la fondation que de quatre ans, école primaire réussie donc
suivie d'études secondaires puis supérieures comme boursier de l'État
jusqu'aux classes préparatoires aux Grandes Écoles. Du côté d'Audoux,
ce fut l'épreuve du travail manuel pour s'extraire du besoin. Chacun
malgré tout a reçu un moment de tendresse durant son enfance qui lui
permet ne pas se sentir vaincu, et l'amour corps et âme tiendra une
place importante dans leur liberté respective... Leur filiation
sociale, celle de la pauvreté, est rare dans le milieu parisien
littéraire contemporain, tout le contraire du fortuné Valéry Larbaud,
le grand ami lettré de Charles-Louis Philippe qui écoute ses conseils
éditoriaux et qui deviendra plus précisément l'ami de Fargue après
1907. L'aide de Fargue deviendra précieuse pour Larbaud, lorsque qu'à
Vichy celui-ci deviendra paralysé puis aphasique (au milieu des années
30). Curieusement, Léon-Paul Fargue à son tour sera frappé
d'hémiplégie à la fin de sa vie, mais moins affligé que Valéry Larbaud
il pourra poursuivre d'écrire.

L'évidence du style, qui construit le récit de l'intégration des
émigrés provinciaux dans la société de la capitale, se caractérise par
un dépouillement existentiel. On peut  penser à un film comme "
L'Aurore " de Murnau, dont le lyrisme permet d'approcher la modernité
sociale de ces ouvrages, ou des livres comme " En joue " de Philippe
Soupault (1925), ou " Mes amis " (1924) d'Emmanuel Bove, dont le
réalisme désertique est peut-être prédit par la contraction de la
poésie et du roman, tels qu'ils ressortent des textes des membres du
groupe de Carnetin. Du moins Léon-Paul Fargue qui ne créée pas pendant
ces années mais écrit des critiques et poursuit d'entreprendre les
relations qui le mèneront à d'autres créations de groupes et de revues
(il fondera Commerce avec Valéry Larbaud et Paul Valéry, en 1924 mais
déjà datant d'un siècle ?), se révèlera-t-il ensuite le détenteur de
l'abstraction du roman et de la nouvelle, dans un réalisme qui évoque
le parti pris des choses de Francis Ponge plutôt que l'entrée du
surréalisme ou la continuation du symbolisme. Quant à lui il restera
une figure du radicalisme littéraire au delà de la poésie de "
Tancrède " qui l'y a superbement conduit, poème par lequel il dit
avoir choisi parmi ses affinités l'écriture par narcissisme, pour
séduire les femmes qui le destinaient par là à sa plus belle image. De
l'amitié entre écrivains comme une recherche  expérimentale et
émotionnelle de la création, dans la solidarité des idées à
plusieurs... Fargue, à travers tous les autres mouvements qu'il
contribuera d'innover plutôt que les suivre, comme Les Apaches de
Paris, avec les musiciens contemporains qui ne veulent pas
s'identifier à une école ou une avant-garde, lui qui avait commencé
par le salon du mardi chez Mallarmé et son enseignement au lycée et
par Bergson à Normale Sup et connaît Marcel Proust.

" Bubu de Montparnasse " (1901) est le premier roman publié de
Charles-Louis Philippe, au titre éponyme du nom du personnage
principal, une petite gouape proxénète d'une jeune prostituée qui
inspira l'auteur qui l'avait rencontrée, Berthe Méténier, rencontre
dont c'est en quelque sorte le récit fictionnel. Cette biofiction est
l'ouvrage le plus connu de Charles-Louis Philippe. Marguerite Audoux
évoque Berthe Méténier dans son rapport d'existence réel avec
Charles-Louis Philippe, lui restant secourable, et elle évoque d'autre
part Marie Donadieu, femme également aimée succédant à Berthe Méténier
et qui inspirera à son tour une oeuvre éponyme, en 1904. Puis elle
témoigne des derniers moments de l'auteur...

Affirmer le soi de classe face au nationalisme bourgeois de celui qui
vous a aidé à vous nourrir, chez Charles-Louis Philippe, ne relève pas
de la dialectique du maître et de l'esclave mais de la politesse
populaire. Même Barrès, auquel le sinistre Maurras réfèrera a donc
admis du jeune écrivain, au changement du siècle, le radicalisme de
l'alternative critique de classe, quand la capitale française est
encore traumatisée par l'écrasement sanglant de La Commune.
Paradoxalement, Jules Ferry qui avait fui sous les accusations
d'accabler de famine le peuple insurgé, est celui qui récupèrera les
miettes jetées en pâture par les socialistes à l'activisme laïque pour
l'école publique, à partir de 1879. Sans conteste une grande
fondation... Quand les idées nationalistes qui avaient porté
l'émancipation républicaine des peuples de l'Europe contre les
empires, au XIXe siècle, nourrissent la première guerre capitaliste
contre les peuples, au XXe siècle, au moment où la première guerre
mondiale éclate, l'internationaliste Charles-Louis Philippe, qui avait
objecté à son pair l'ombre de l'Histoire moderne, sous le renouveau
pervers du nationalisme annoncé, est déjà mort.

Il s'agit également d'une citation personnelle de François Lasquin (
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=23429 ), érudit
anachorète et éminent traducteur de l'anglais, lui-même disparu (le 26
févier 2006), qui m'a fait découvrir en 1970 la modernité critique, la
beauté sociale, et la fragilité poétique de cet écrivain, dont la
trace fut également transmise à Baudouin de Bodinat qui s'intéressait
par ailleurs à Léon-Paul Fargue, dans ces années, et entreprit des
recherches personnelles sur les témoignages ou les actes du groupe de
Carnetin.

(Voir le document en pdf attaché, la nouvelle L'enfant malade, de
Charles-Louis Philippe publiée en 1900 dans la revue Mercure de
France, et l'article qui suit la présentation, l'hommage Souvenirs
rendu par Marguerite Audoux dans La nouvelle revue française en 1910).
A. G-C.
A. G-C.

Voir le document en pdf attaché, la nouvelle " L’enfant malade ", de
Charles-Louis Philippe publiée en 1900 dans la revue Mercure de
France, et l’article qui suit la présentation, l’hommage " Souvenirs "
rendu par Marguerite Audoux dans La nouvelle revue française en 1910
-- Rappel :
Reminder / A set of original Icons and texts from the authors please
do to the link :
http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1572

____________
http://en.wikipedia.org/wiki/Charles-Louis_Philippe

T.S. Eliot has Introduced the English Version of " Bubu of
Montparnasse " from Charles-Louis Phlippe. But unfortunattly -- may be
cause from the question of sex -- there are no free sources from it. I
have founded the reference in a bookstore online maybe this can help
to find better:
http://www.sanfranciscobooksparis.com/shop/sfbparis/P7518.html


Free Download the novel "Marie-Claire" from Marguerite Audoux
translated by Raphael, John N. (Project Gutenberg)
http://www.gutenberg.org/etext/20572



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