[rohrpost] DANCING THE VIRTUAL May 13-15, 2006 Montréal

[Florian Sprenger]

DANCING THE VIRTUAL
“what moves as a body returns as the movement of thought”
Part 1 of TECHNOLOGIES OF LIVED ABSTRACTION a 4-part event
sponsored by The Sense Lab (Erin Manning, Concordia University,
www.thesenselab.com) and the Workshop in Radical Empiricism (Brian
Massumi, Université de Montréal, www.radicalempiricism.org)

May 13-15, 2006
at the Society for Arts and Technology, Montréal

Call for Participation

We would like to challenge the dichotomy between creation and
thought/research by establishing a working environment in which the
emphasis will be placed on the ways in which research-creation reinvents
collaboration and on the new modes of thought and action this makes
possible. To think research-creation necessitates a rethinking of the
body (and the mind/body split). We suggest that thought is of the body.
To elaborate this hypothesis, we will take the sensing body in movement
as our point of departure. The sensing body in movement can be
understood as a processual entity that transforms and is transformed by
the relational sensing matrices it instantiates through its movements. 

Movement is the key word: research-creation is about the movement of
thought. To create movements of thought is to actualize thought as a
technique. What is at stake is the exploration of the ways in which we
ascertain the social potential and political implications of technology
(where the body itself can be seen as an originary technology and the
senses as its prostheses). The premise of the present proposal is that
exploration of this potential is inherently a philosophical undertaking
of the most pragmatic kind: it changes our notions about what
philosophical thought can be by bringing it into direct involvement with
other sectors of activity. Mutual involvement, or relation, is the
connecting thread.

To engage actively in research-creation is not only to create movements
of thought, it is also to instantiate new platforms of experimentation.
This project proposes to create such a platform of experimentation –
where the body is actively produced through technologically mediated
environment – in order to foster the future potential of
research-creation. What we propose is to ask how movements of thought
can engender creative tools that further the production of culture. New
forms of collaboration are here not simply locales for experimentation:
they are matrices of cultural becoming. Experimentation will function as
much at this collective level as at the conceptual level, and on both
levels technically. The aim of the event is produce a platform for
speculative pragmatism where what begins technically as a movement is
immediately a movement of thought.

Invited Participants: ANDREW MURPHIE, University of New South Wales,
Australia 
http://media.arts.unsw.edu.au/andrewmurphie/mysite/#Pubs
         STAMATIA PORTANOVA, University of East London, UK
Keynote Post-Event Speaker: JOSÉ GIL, New University of Lisbon, Portugal

TO APPLY AS A PARTICIPANT (please do not send an abstract: this is not a
call for papers!)
Send us a (max. 1 page) response to our call outlining how you can
envisage contributing by February 1 2006. Participation is restricted to
a total of 30 people (including students, researchers, artists, dancers,
writers, programmers, etc). A reading package will be sent to all
participants in advance and a round-table seminar will be at the core of
the event. Participants will be asked to work toward the creation of a
technical object that emerges from research-creation. The parameters of
that object will not be pre-defined. The created technical object (which
can be a movement of thought) will question the relation between the
virtual and the actual, the abstract and the concrete. Key words are:
the senses, bodies, thought, technology, creation. Jose Gil will
participate in a round table at the closure of the event. A public
lecture by Jose Gil will take on May 16. Send proposals to
emanning at alcor.concordia.ca .




DANSER LE VIRTUEL
« ce qui se meut comme un corps revient comme le mouvement de la pensée
»

Premier évènement de « Technologies vécues », une série d’évènements en
4 parties organisé par le LaboSens (Erin Manning, Université de
Concordia, www.thesenselab.com) et l’Atelier en empirisme radical (Brian
Massumi, Université de Montréal, www.radicalempiricism.org)

du 13 au 15 mai 2006 
à la Société des arts technologiques (SAT), Montréal

Appel à la participation

Au-delà de la dichotomie entre création et pensée/recherche, nous
envisageons mettre en place une aire d’exploration active où il sera
question de nouveaux modes de pensée et d’action rendus possibles par la
recherche-création, et des réinventions de la collaboration qui
s’ensuivent. Explorer la recherche-création nous oblige de repenser le
corps (et la séparation corps/esprit). Nous affirmons que la pensée se
dit du corps. Pour élaborer cette hypothèse de travail, nous adoptons
comme point de départ le corps sensible en mouvement. Le
corps-sensible-en-mouvement se pense comme une entité processuelle qui
transforme et du même coup est transformée par la matrice relationnelle
qu’elle actualise à travers ses mouvements sentants.

La clé de voûte est le mouvement: qui dit recherche-création dit
mouvement de la pensée. Créer des mouvements de pensée, c’est produire
la pensée comme une technique du corps. Il s’agit de frayer de nouveaux
chemins nous permettant de dégager le potentiel social et les
implications politiques des technologies (où le corps lui-même peut être
vu comme une technologie et les sens comme ses prothèses). Notre
prémisse est que l’exploration de ces potentialités est une entreprise à
la fois proprement philosophique et radicalement pragmatique : elle
transforme nos notions de ce que peut la pensée philosophique en lui
apportant une implication directe dans d’autres secteurs d’activité
créatrice, et inversement. Le fil conducteur : l’implication mutuelle.
Le chemin : c’est la relation.

S’impliquer activement dans la recherche-création n’est pas seulement
créer des mouvements de pensée, c’est aussi produire de nouvelles
plate-formes d’expérimentation aptes à les prolonger. Ce projet propose
de créer une plate-forme d’expérimentation où le corps sensible est
collectivement re-produit en mouvement interactif avec son
environnement, dans le but d’avancer la pratique de la
recherche-création. Comment nos mouvements de la pensée peuvent-ils
engendrer de nouveaux outils créateurs de la culture? Dans notre
démarche, les nouvelles formes de collaboration  ne sont pas simplement
des lieux d’expérimentation : elles se veulent aussi des matrices
pratiques du devenir culturel. L’expérimentation technique se placera
tant au niveau collectif que conceptuel. Le but de l’événement est de
produire une plate-forme pour un pragmatisme spéculatif où ce qui
commence technologiquement comme un mouvement est immédiatement un
mouvement collectif de la pensée.

Participants invités : 
•	Andrew Murphie, Université de New South Wales, Australie
http://media.arts.unsw.edu.au/andrewmurphie/mysite/#Pubs
•	Stamatia Portanova, Université d’East London, Angleterre
•	José Gil (intervenant post-évènement) Université Nouvelle de
Lisbonne, Portugal

PROPOSITIONS DE PARTICIP-ACTION : 
Pour postuler comme participant envoyez-nous une réponse d’une page
maximum avant le 1er  février 2006.  Répondez à notre appel en
soulignant comment vous envisagez votre contribution. La participation
est restreinte à un total de 30 personnes (incluant les étudiants, les
chercheurs, les artistes, les danseurs, les écrivains, les programmeurs,
etc.). Un recueil de lectures sera envoyé à tous les participants à
l’avance. Des tables rondes ainsi que des ateliers, des séminaires et
des évènements culturels seront au cœur de l’évènement. Il sera demandé
aux participants de collaborer dans la création d’un objet technique qui
émergera de nos interactions comme une recherche-création. Les
paramètres de cet objet ne seront pas définis à l’avance. L’objet
technique (qui peut être un mouvement de pensée) questionnera la
relation entre le virtuel et l’actuel, l’abstrait et le concret. Les
mots clés sont : les sens, le mouvement, le corps, la pensée, la
technologie, la création. José Gil participera seulement à la table
ronde de la clôture de l’événement. Une lecture publique par José Gil
aura lieu le 16 mai 2006.   
Envoyez vos réponses à emanning at alcor.concordia.ca