[spectre] Mille merci et... excuses. Million thanks and... apologizes!

[Aliette Guibert]

(English version in the next post)

Paris, après la soirée
--  http://www.criticalsecret.com

du 31 mars à

--  http://www.lamaisonrouge.org/

--  http://www.bookstorming.com/

Les photographies de Dolorès Marat, de Jean Baudrillard, de Jacques Kanapa
restent exposées jusqu'à dimanche soir (3 avril).

Les exemplaires signés sont en vente à la librairie Bookstorming Maison
Rouge 10 bis brd de la Bastille, 75012 (M° Bastille)
- et sur demande par correspondance.

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    Mille merci et... excuses. Million thanks and... apologizes!

    Chers auteurs, chers artistes, chers amateurs, chers curieux,


    Merci d'être venus nombreux à la fondation Antoine de Galbert
ce 31 mars, à la rencontre des artistes et auteurs rassemblés,
si nombreux que la salle de conférence ne pouvait nous contenir tous
(deux tiers de plus que nous étions à l'intérieur de la salle
de conférence a du attendre la fin de la projection dans le hall,
dans des bistrots voisins, ou dans la rue - dont
pour mémoire certains ne comprenant pas repartirent derechef et me le
faisant savoir par email le lendemain matin, parmi lesquels quelques
auteurs qui devaient signer).

Soirée qui restera mémorable avec une heure de retard sur le terme prévu de
la projection, car les premiers arrivés pour attendre commencèrent à se
disperser dans le musée tout jeune, afin de le découvrir.

Il faut dire que l'exposition Ann Hamilton est absolument fascinante et ses
installations exceptionnelles, l'ensemble constitue une poïese d'exposition
de
projection et d'installation matérielle et sonore, plus qu'un paysage une
région altière architecturée dans l'architecture d'accueil intégrant
 la maison rouge ; personnellement je trouve ce cycle sublime (y retourner
ou aller le découvrir sans oublier les deux salles latérales ni
la salle des projections visuelles).

Pour nous, la tâche se compliqua de rassembler nos visiteurs inconnus sur le
chemin des écoliers parmi d'autres qui déhambulaient à juste titre devant
les bouches et les drapés suspendus de Ann Hamilton.

Cependant, d'autres tardaient à venir (globalement, c'est l'habitude pour
les manifestations gratuites à Paris, quelle que soit l'heure à laquelle on
commence il faut toujours compter entre une demi heure et une heure plus
tard - à condition que l'heure de cloture des lieux autorise un horaire
attardé. Or la Maison rouge ferme ses portes à 21 heures).

Alors que la première partie de la soirée avait enfin commencé, dix
personnes en outre des 50 personnes autorisées purent rejoindre les
spectateurs puis les autres - les derniers touchant le seuil à 20 h 30 -
durent attendre dans le hall la sortie de la projection. Ce qui est
formidable c'est que la plupart de nos invités faisant contre mauvaise
fortune bon coeur patientèrent jusque là... Cependant, le pot et les
tartines, dès lors devenant opportuns, restèrent inutiles dans la librairie
encore déserte, mais plus tard devenant quasiment inaccessibles. En effet,
la signature prévue de 20h à 21 h dans la fondation
n'eut lieu qu'à partir de 21 h dans la librairie,
qui faillit craquer sous le choc du nombre, plusieurs personnes
ne sont pas parvenue à mettre un pied à l'intérieur dont
quelques auteurs malgré un effort évident.

La plupart des photographies annoncées étaient bien là, sur les murs ou
perchées au-dessus des livres, mais qui les a vues ?

Mes chers amis, ce qui n'a pas pu avoir lieu dans l'onde de choc pour la
deuxième vague de nos invités - au moins ils auraient eu le plaisir
d'entendre cela à défaut de n'avoir pu assister à la séance dans la salle
de conférence - ce sont les lectures ! Ni la lecture du monstre ni celle
prévue de LaL'angue de Pierre Guyotat par Mehdi Belhaj Kacem, ni celle du
poème d'Hölderlin traduit par Baudrillard dans la voix de Vincent Dieutre...

Voilà ! c'est trop de chagrin au coeur de n'avoir pu vous donner tout ce que
nous avions prévu pour vous ce soir là, et en même temps, tant de joie que
vous soyez venus plus nombreux encore que vous ne l'aviez annoncé. Et il est
bien vrai que si la première partie sur réservation s'était déroulée en
temps et en heure, nulle perturbation n'aurait existé pour la seconde partie
sans réservation. Du moins selon la programmation.


    Ces petits dysfonctionnements dus à la disponibilité imprédictible des
visiteurs pour cette soirée décidément autant asynchrone qu'anachronique -
que d'aucuns considèrent pourtant réussie au plan de la foule sans marque de
génération - toutes les générations des plus jeunes adultes aux grands aînés
étaient en présentation égale ce qui est un honneur accordé à notre
travail -, vu la taille des lieux. En tous cas un succès (je crois que la
librairie Bookstorming n'avait jamais connu un tel envahissement d'auteurs
et d'amateurs solidaires d'un seul coup).

C'est ainsi à Paris qu'il y ait cent places disponibles et seulement
cinquante personnes pour les occuper ou n'y ait que cinquante disponibles
pour cent manquantes de ceux qui se tiendront debout, dehors ou de retour
chez eux.

DE TOUTES FACONS, CHERS VISITEURS, SURTOUT, LA PROCHAINE FOIS, FAITES TOUT
POUR ARRIVER A L'HEURE DU PROGRAMME SUR RESERVATION : NON SEULEMENT CELA
VOUS PERMETTRA D'ASSISTER AU DEROULEMENT COMPLET DE LA SOIREE, MAIS DE PLUS
CEUX QUI ARRIVENT SANS RESERVER COMME PREVU POUR LA SECONDE PARTIE NE SERONT
PAS LESES DU PROGRAMME QU'ILS ATTENDAIENT.

ENCORE UN EFFORT ET TOUS ENSEMBLE NOUS Y ARRIVERONS, NOUS PARVIENDRONS A
APPARAITRE AUSSI GRANDIOSES QUE NOUS LE SOMMES VRAIMENT
ETANT SANS TRICHERIE !!! VOUS SAVEZ BIEN QUE CRITICALSECRET FAIT TOUJOURS
AVEC LES AUTRES, AVEC LES AUTEURS LES ARTISTES LES INTERNAUTES LES
VISITEURS,
MAIS AUSSI AVEC LES HOTES PRESTIGIEUX QUI NOUS ACCUEILLENT GENEREUSEMENT ET
TOUJOURS EN EVENEMENT : parce que nous sommes NOUS - TOUS, SUBLIMEMENT
SINGULIERS NON CONSENSUELS ET JOYEUX...

MAIS QUEL DESORDRE ! C'EST LA VIE MEME.

ENCORE MERCI, PARDON ET PROMIS : A BIENTOT !

L/ pour A.

Remerciements encore aux rares personnes devant se décommander qui l'ont
fait savoir à temps pour laisser leurs places à des personnes en attente.